Ici, les dates ne sont pas importantes pour les mêmes raisons que là où je suis né.
J’ai grandi avec des dates fonctionnelles, contraignantes, mathématiquement obligatoires et surtout indéboulonnables.
Je découvre ici des dates poétiques, des dates qui racontent beaucoup de choses. Beaucoup sur la religion bien sur, mais aussi beaucoup sur la vie. Et ces dates varient numériquement en fonction de la version de l’histoire. Mais seule l’histoire reste, seule l’histoire est vivante. Le numérique attaché à elle n’a que peut d’importance.
Nous sommes aujourd’hui le vendredi 1er février et nous fêtons la saint Jean-sérien. Et bien que ce ne soit pas l’anniversaire précis de mes trois mois de résidence Marocaine, je me permets de clamer haut et fort qu’il est l’heure du fameux BILAN DES TROIS MOIS !
Bilan des trois premiers mois de vie dans le royaume du Maroc, bilan de trois mois de vie et de travail.
Première constatation : mes jours ici sont désormais comptés. J’ai dépassé la moitié du temps que le CGRI me permet de passer ici et mes examens Belges de fin d’année ravivent leur souvenir au son du sablier qui s’écoule inexorablement.
Il me reste DIX semaines pour tenir mes engagements. J’essaye déjà d’opérer le tri me permettant de concentrer mon énergie sur les essentiels. Aujourd’hui, ces essentiels m’ordonnent de sortir les premiers Tomes du O, de finir l’affiche du Festival international de BD de Tétouan, ainsi que d’apporter à son comité mes meilleurs idées et soutien, d’organiser la première fête publique du O, donner aux étudiants de BD les meilleurs bases possibles en leur faisant passer le message que tout est possible en bd, que tout est possible dans l’art et que seul le travail animé permettra de l’effleurer. Je dois trouver celui ou celle qui va devenir maquettiste et graphiste à ma place pour O. Un type ou une gonzesse plus balaise que moi.
Moins de dix semaines pour finir les dessins pour Aziz, Bel Kassem, pour trouver les moyens de venir en aide au douar Tizi. Il ne me reste plus que quelques jours pour rencontrer quelqu’un du ministère de la culture, pour aider Krimo à achever ses histoires, pour finir le projet de Bd pour Movie Mondo ; l’association italo-marocaine qui se propose d’aider les paysans du nord à se reconvertir grâce au tourisme dans un commerce prospère. Aurais-je le temps ?
Le O devait organiser entre le 25 et le 27 janvier sa première fête à Tétouan, Martil ou Chef Chaouen. Elle devait rassembler beaucoup de gens, proposer festivités, art, débats et nourriture terrestre. Elle n’a pas eu lieu en ces termes, pourtant c’est en partant à Martil ce samedi 26 janvier que certaines solutions sont apparues… et si ce ne fut pas la fête dont j’avais rêvée, ce fut un jour important.
Quand Anass est entré dans l’appartement de Youssef il y a un peu plus d’un an, je fus ravi de voir un métaleux Marocain (j’avais déjà vu Hugues l’algérien grâce à olivier, mais ça compte pas c’était en Europe). Il y a un an, Anass avait déjà la passion de la musique metal, déjà un groupe et déjà les cheveux longs. Aujourd’hui ses poils au menton ont poussé, il a participé comme tête d’affiche au premier Festival maghrébin de Metal à Alger (Algérie), et est habité par l’envie de créer une association pour la promotion de l’art et pour tisser l’étoffe qui rendra le « social » plus… social. Il veut surtout d’un site web, organiser des manifestations artistiques et sociales et s’occuper des jeunes.
J’ai rencontré ses parents dans leur appartement. Accueilli par un vinyle de Bob en décoration…
Son père est la deuxième personne mâle que j’ai vu portant une boucle d’oreille. C’est interdit dans le Coran de faire du mal à son corps… son père est aussi le quinze milliardième fumeur que j’ai eu la chance croiser. La télé est allumée « mais c’est que pour avoir une image qui bouge ! Le son provient de là bas (il montre l’ordinateur) c’est la musique qui doit occuper l’espace sonore ! Pas cette foutue télé. » Je suis conquis ! Coca et gâteau trop bon à volonté!
Ensuite Youssef commence à gratouiller, puis c’est au tour d’Anass de faire crier la guitare électrique.
Nous partons ensuite boire quelque chose sur le bord de mer. C’est dans ce café qu’Anass m’explique son projet, que je lui explique le mien. Il veut appeler son association Orifice. Nous avons des objectifs similaires et je crois, complémentaires. Je lui propose de travailler ensemble.
Nous nous revoyons le mercredi suivant, en compagnie de Nabil, Zakaria, Hajar pour
Depuis le dernier message, il y a eu une remise en question du O. Les rythmes, la culture et une foule d’autres facteurs dont certains personnels m’ont obligé à revoir le projet ainsi que le calendrier.
Grâce à Mohamed et la grande claque qu’il m’a mise avant hier soir, j’opère un recentrage autour de ce que je sais faire pas mal : encourager les artistes de BD à donner le meilleur d’eux même en leur proposant conseils, écoute et espoir d’avenir ainsi que de faire mes planches persos. Je dois éviter de brûler les étapes. C’est vrai que je crois très fort en l’expansion du projet O au travers des valeurs qu’il représente… mais laissons l’expansion à l’expansion. C’est aujourd’hui et maintenant qu’il faut faire notre travail. C’est dans « aujourd’hui et maintenant » que je dois essayer de faire au mieux ce en quoi je suis le plus capable.
Mohamed est le jeune homme qui a essayé de pénétrer illégalement dans ce continent européen rêvé par ses parents. Mohamed est plein de courage et préfère me dire honnêtement qu’il aimerait beaucoup s’associer au O car il en partage pleinement les principes mais qu’il est encore trop petit pour m’aider autant que je le voudrai. Il me dit que moi aussi je suis petit encore, alors je dois me concentrer à faire mon petit travail au mieux, et bien sur après, celui là deviendra grand. Mohamed est grand. Il a voulu passer en Europe et s’est fait jeter comme un animal il y a quelques années… il est aujourd’hui invité à la biennale italienne des jeunes artistes de la méditerranée 2008. Il va partir en Europe la tête haute… dans cette tête, un petit « would la haram » (fils de l’illégal – bâtard) l’incite à décamper une fois arrivé sur le territoire fantasmé. Il ne l’écoutera pas. Il va réaliser le rêve de ses proches, et il sait que ceux-ci ne comprendront pas qu’il revienne à la fin de la biennale… mais lui sait désormais que grâce à l’art, il pourra y retourner encore et encore, et ce qui compte, c’est qu’il fasse son travail ici et maintenant du mieux qu’il peut.
Jaouad Diouri a une quarantaine d’années, se porte bien et la courbe de son sourire offre une vision symétrique de son visage en s’associant à la courbe de son crâne dégarni. Il est celui qui a travaillé pour que l’ I.N.B.A qui organise cette année son 5ème festival de BD ai le soutient d’une bourse européenne de 35.000 euros. Il a bien fait son travail et la bourse est attribuée. Son projet contient, entre autres ateliers et manifestation bof -bof ; deux points que je trouve très intéressants : les étudiants de Bd vont animer des stages (4 x 4 heures) artistiques dans des collèges de Tétouan. Les planches réalisées seront exposées. J’ai insisté pour que le maximum d’étudiants participe. Je sais à quel point échanger son savoir et enrichissant grâce au retour du savoir des autres. Particulièrement avec les enfants.
Le deuxième point exaltant réside dans l’appel fait à chaque créateur du monde méditerranéen de 20 à 30 ans pour envoyer un projet d’album BD. Si l’auteur est sélectionné par les jurés, il sera invité à venir comme les 19 autres nominés à participer à un workshop de trois jours pendant la durée du festival. Chaque créateur aura une histoire à faire sur place et celle-ci concourra pour le « prix du public ». Les autres prix pour les projets BD envoyée avant fin mars seront remportés par le « meilleur dessin », le «meilleur scénario » et la « meilleure composition ». J’ai exposé le point de vue de Trondheim que je partage sur ces catégories hasardeuses de notre média, mais les habitudes ont la vie dure… Toujours est-il que je trouve l’initiative de faire se rencontrer des jeunes créateurs de nationalité différente très trop bien ! Je vais pouvoir proposer aux potes de Belgique et d’ailleurs de participer et ptet ils seront sélectionnés et ainsi auront la chance de découvrir Tétouan et ses environs. Jaouad ainsi que Youssef, Leila, Ouazzani et Said composent le comité d’organisation. J’y occupe, depuis que Jaouad m’en a fait la demande, une place de conseiller !
Svesda a grandi sous un régime dictatorial d’Europe de l’est. Elle à 36 ans et lorsqu’elle faisait ses études de beaux-arts, c’était pas 50 croquis par semaines comme j’ai pu le faire, ou encore 20 comme je le demande aux étudiants ici, mais 100 qu’elle devait exécuter hebdomadairement… Elle a vécu sans papier en Espagne durant quatre ans et espère réussir son diplôme d’enseignante lorsqu’elle rentrera en Espagne dans quelques semaines. Elle est très loquace, vivante et talentueuse. Elle est très gentille avec beaucoup de monde, je crois qu’on appelle ça la générosité. Elle m’a offert la copie téléchargée de Persépolis en Français, langue qu’elle ne pratique absolument pas. Elle a piquée une gueulante lorsque nous avons abordés en soupirant avec Lucas (l’espagnol avec qui elle partage la résidence de l’INBA) les passes droits, faveurs et autres trucs malhonnêtes dont nous sommes les témoins ici. Elle nous parlé de son pays natal et du mal que ces pratiques engendre… elle était très énervée et ne cessait de s’excuser de s’emporter si fort. Elle était très sincère et donc très jolie.
Yacine est un étudiant de première année option design ayant passé son Baccalauréat à Essaouira. J’ai rencontré plusieurs étudiants venant de là bas et tous m’ont fait la publicité de cette école. Il est venu il y a cinq mois avec des rêves pleins la tête concernant l’INBA et l’enseignement qui y est dispensé. Yacine n’est pas en Bd mais est venu à la réunion du O organisée mercredi 23 janvier. La réunion du « retour du O ». Yacine est venu mais pas le directeur. Ils n’étaient pas beaucoup ce soir là. J’avais décidé de faire la réunion après les cours car les étudiants étaient en semaine d’exam. Des administratifs, seuls Jaouad et Leila sont venus. Les étudiants, ils étaient une trentaine au début, puis le temps et les photos défilant, ils se sont retrouvés une dizaine. Je voulais une réunion énorme, pleine de gens pour participer et écouter notre histoire à Simo, Mimi, Abdkrim, Smail, moi et les autres. Je voulais qu’ils soient pleins à entendre la situation actuelle des Amazighes de cette région qui m’a accueilli… Ils furent peu nombreux, mais très précieux.
Les photos et les dessins se suivaient sur l’écran et nos bouches à Abdkrim et à moi racontaient ce qui les faisait tantôt fait rire, tantôt froncer les sourcils. Nous avons fini une heure et demi après le début cette réunion que j’avais imaginée grouillante de monde et bouclée en une demi heure. Yacine nous as remercié chaleureusement d’avoir expliqué ce que nous avions vécu et Hajar veux repartir avec nous la prochaine fois.
Cédric à acheté grâce à l’argent de la bourse un modem permettant d’avoir internet chez lui sans ligne téléphonique. Abdkrim, lui, est parti à Mekhnès pour un stage d’animation d’une semaine laissant à Cédric le premier temps de solitude dont cet enfant de la société individualiste Française avait énormément besoin.
Cédric est chanceux sur beaucoup de point.
Mais c’est surtout sur ses amis et sa famille que la bénédiction divine devrait tomber si elle existait. En effet, grâce aux technologies internet et téléphonique, Cédric a pu contacter Olivier, Aurel, Al et Jahk. Saskia, Fatiha, sa mère, sœur et Amélie ont pu le contacter et Martin, vieil ami de Saint Luc a pu lui dégotter un plan pour passer sur France inter en direct afin de parler du O. Cédric à beaucoup de chance, c’est vrai, mais ce con est émotif, et passer en direct sur cette station qui a accompagné toute sa formation professionnelle de prothèse dentaire avec son père (diurne) et toute sa formation artistique narrative (nocturne) fut pour lui une épreuve relativement bien foirée. Je m’en ronge encore les doigts. Mais j’ai aussi la chance de savoir écrire, et j’en ai profité pour rectifier ce tir, cette balle perdue que fut ma première intervention radiophonique en général et France-interienne en particulier. Je vous joins la copie de cette lettre.
« Monsieur ou Madame chargée de lire les courriers pour l’émission de radio « Allô la planète»,
Je suis le jeune couillon boursier au Maroc qui a parlé avec Monsieur Lange en fin d'émission de ce début de mardi 29 janvier 2008.
J’imagine que vous recevez souvent des lettres de regrets d’auditeurs juste après leur passage à l’antenne.
Ces lettres contiennent bien sûrement la liste des choses importantes qu’ils auraient du dire. Des choses essentielles sur leurs projets, donc sur leur vie. Ces auditeurs s’excusent parce que leur petite émotion personnelle a pris le dessus sur l’importance du message qu’ils avaient à transmettre, rendant celui-ci anecdotique.
Je veux, moi aussi vous envoyer ce type de lettre.
Et je veux aussi l’envoyer aux étudiants, amis, frères et sœurs Marocains, famille et amis français, et les autres, tous, que j’ai trop oublié pendant mon intervention.
Je vous ai dit que la bande dessinée n’existe pas au Maroc, mais je ne vous ai pas dit que notre projet pour sa reconnaissance se nomme le O (le cercle en français), et que ce O vise à donner la parole aux humbles et ainsi participer à rendre notre monde meilleur*.
Monsieur Lange m’a demandé ce qui me poussait à faire éclore la bande dessiné au Maroc, et je lui répondu à coté.
Permettez moi de réparer cela.
La bande dessinée peut être pratiquée PAR tous, et elle peut être pratiquée POUR tous**. ¨
Elle parle à l’analphabète, problème encore malheureusement d’actualité au Maroc, en France et ailleurs. Elle parle à l’enfant, sans l’intimider. Elle indiffère l’hypocrite, et c'est tant pis pour lui.
Elle conserve les vieilles histoires qui se perdent et narre les problèmes d’actualité. Elle peut métaphoriser ces derniers dans un espace futuriste ou dans un monde de ninjas. La bande dessinée peut voyager gratuitement, se construire avec une feuille papier machine et un stylo bic, se diffuser grâce à une photocopieuse.
Une fois la traduction des textes effectués (opération peu coûteuse) elle peut voyager et raconter librement. Dans le O, nos histoires seront traduites dans plusieurs langue au sein d’un même numéro***. Le O pourra aider l’enfant de Ouarzazate à retrouver la langue oublié de ses grands parents Amazighe (berbère), à celui de Clichy de apprendre les nouveaux mots inventés dans le dérija, dialecte arabe marocain vivant.
La diffusion gratuite, dans les écoles et associations en faisant la demande par mail, et assurant photocopiage et agrafage, est un de nos moyens de diffusion. La vente (5 DH) sera assurée par les auteurs et toute personne de bonne volonté disposée à le diffuser, gardant pour elle les maigres profits servant à assurer une nouvelle impression est notre deuxième méthode de diffusion. Au dos de chaque exemplaire, un rendez-vous sera fixé, et une fête populaire organisée. Cette fête accueillera chacun en général et la branche musicale du O en particulier. Car la bande dessinée que je représente (quand j’suis pas en direct dans les médias nationaux) n’est qu’un département du O. Anass, leader du groupe de métal marocain WANTED, est en charge du département musique.
Nous espérons prouver que l’union fait la force.
Nous sommes jeunes et voulons exprimer notre fraternité au delà des nationalités, des politiques et des religions.
Nous sommes la génération mondialiste, et, pour nous, ce n’est pas une notion, c’est naturel.
Nous sommes artistes et publics des guerres sanglantes et nous avons choisis nos armes. Elles sont accessibles, tolérantes, respectueuse et visent à terrasser l’ignorance menant à l’extrémisme.
Dans le O, nous sommes tous conscient que nous avons besoin des talents de l’autre pour y arriver.
Le O est pour l’instant composé surtout de jeunes artistes, mais nous avons aussi besoin de l’aide de juristes, jeune ou vieux, de conseillers (là, c’est mieux les vieux), de soutiens.
Pour nous rejoindre, aucun justificatif administratif, dessinez votre icône circulaire et envoyez là à cercle.maroc@gmail.com. Elle ira fleurir sur l’arbre aux icônes de l’imminent site et ne vous restera plus qu’à nous apporter votre aide, en fonction de vos compétences….
Ahhh, voilà, ça va mieux en le disant.
Et désormais, je pense que Laure, Abkrim, Hajar, Sophie, Jahk, Jean-louis, Marie, Antoine, Anass, Mimi, Dan, Said, Cyp, Youssef, Alexandre, Fred, Olivier, Aurèl, Hamid, Saskia, Tom, Viviane, Elodie, Reno, Taiyou, Barbara, la pharmacienne, Smail, Rakia, Madame Nicolas, Gabie, Fatima, Abdallah, Aziz, Julie, Fatiha, Jj, Nabil,Baptiste, Moussa, Troch, Julie, Manon et Margot, Zineb, Arnaud et mimi, Sarah, Zakaria, Pierre, Abdelarim, Amélie, Didier, Abdou, Jeanne, Dom, Jaouad, Sana, Kazuya, Simo, Flow, Pierre, Max, Batoule, Rémi, Michel, Martin, Amou, Emilie, Aurélie, Siam, Brice et kévin, Achraf, Mélanie, Hilary, fella, Romain, Céline, Maraine, Fafa, Eliane, Magida, Mohamed, Bel Kassem,Martine, Merjouba, Jacques, Roger, Ali, Bocas et Max, Malik, Noisette, Gus, Shaïn, Morjane et djibril m’en veulent un peu moins.
Je m’excuse d’avoir pris de votre temps d’antenne et de votre temps tout court pour lire cette lettre.
Je vous joins en copie le numéro 0.1 qui me permis de visiter et d’expliquer le projet aux étudiants à travers le Maroc mi décembre.
Je vous envoie des planches d’auteurs dès que possible.
Merci encore de votre attention
c
é
d
r
i
c
Pour le O.
*la phrase peut paraître idiote, mais « on commence à renoncer à l’impossible, ensuite on renonce à tout le reste » Pierrot- « nos années pierrot », Daniel Mermet.
**Rôle essentiel de toutes les expressions artistiques, nous sommes d’accord, mais aujourd’hui, l’accessibilité au plus grand nombre des messages important de l’art est inversement proportionnel avec la montée de ses prix dans les salles de vente (pour ne citer que cet exemple de plantage)
***Français, Anglais, Arabe classique, Arabe dialectal (dérija), Amazighe et Espagnol. Le choix du nombre de version différente de chaque histoire dépendra de sa longueur par rapport à notre pagination. »
Voilà les nouvelles, et, encore et toujours la même constatation : j’ai beaucoup de chance car, grâce aux autres, je deviens plus et me découvre.
Bien, je crois qu’il y a assez de caractères inscrits pour que je n’en remette pas une couche.
Je souhaite aux quelque uns qui ont tout lu une excellente journée.
A ceux qui n’ont pas fini, une excellente activité et à ceux qui ne me lirons jamais, une excellente chance d’employer leur temps de manière plus constructive.
Merci.